Alerte Nocturne

... ou comment repousser une attaque massive

La nuit du 11 au 12 Novembre 2007

En léger différé du jardin ...

En cette froide nuit de Novembre notre territoire a été l'objet d'une odieuse tentative d'invasion. Rassurez-vous à l'heure qu'il est, l'enemi est en déroute. Mais que cela nous rappelle qu'à chaque instant notre liberté est ménacée.

Chronologie de événements :

23h30 : Bluetooth aboie dans le jardin. Ca lui arrive assez souvent, dés que quelqu'un ou quelque chose vient le déranger. Mais cette fois, il est insistant et son aboiement plutot menaçant !

23h35 : Intrigué, je vais aux nouvelles ...

23h37 : Je rejoins Bluetooth.( J'ai mis 2 minutes pour le rejoindre, non que le jardin est grand, mais j'ai fais un arrêt à la cuisine pour manger une crêpe ). Bluetooth aboie toujours, dans la froide nuit ...

23h40 : Bluetooth, par un mouvement d'aller et retour entre moi et un point précis du jardin, me désigne l'objet de son émoi. Tout à coup, je me surprends à frissonner. Est-ce de froid ou n'est-ce pas la crainte de ce que je vais découvrir ? Faisant fi de mes doutes, j'encourage mon fidèle compagnon à me montrer la voie.

23h42 : Nous voilà face à l'inconnu. Bluetooth se fige. Dans le silence de ma nuit je percois des bruits de feuilles mortes, témoignant d'un leger mouvement au pied de la haie. Sortant une lampe torche, je scrute les alentours ... Le faisceau finit par localiser l'intrus ! Incrédule, je découvre un ... hérisson !

23h45 : D'un courage exemplaire, Bluetooth lui coupe toute retraite, le harcelant de part et d'autre !

23h52 : Finalement, magnanimes nous repoussons l'intrus à la frontière.

Bluetooth veille au grain !

Le hérisson bon gré, mal gré éxécute un replis.

24h05 : L'agresseur repoussé, satisfaits d'avoir sauvé les notres sans avoir versé de sang, nous regagnons nos quartiers. Mais Bluetooth, dont l'attitude héroïque mériterait des éloges, n'en reste pas moins sur ses gardes. Perché sur son point d'observation préféré, il reste aux aguêts conscient que la menace d'une nouvelle tentative d'invasion pèse sur nos têtes ( Tandis que je m'apprête à manger une seconde crêpe à la cuisine ).

FIN